Le code de travail exige des entreprises disposant des engins de chantier de levage un contrôle Vgp. Cette obligation a pour but de prévenir d’éventuels accidents ou situations désagréables pouvant subvenir sur les chantiers. Les spécialistes chargés de faire ce contrôle devraient avoir suivi une formation VGP. En quoi consiste cette formation et quels en sont les implications ?
Qu’est–ce qu’une formation VGP ?
Le domaine de l’automobile comporte beaucoup de ramifications. Ainsi distinguons-nous les mécaniciens automobiles des contrôleurs VGP. VGP signifie Vérification Générale Périodique ; on parle alors de contrôleur VGP. Si vous rêver en devenir un, une formation est disponible et fera de vous un spécialiste du métier de contrôleur de machines de levage et d’engins de chantier.
La formation VGP est généralement de courte durée. Elle se fait en 40 heures en moyenne et peut durer 5 à 15 jours. A la fin de la formation, vous recevrez une attestation qui certifie votre compétence en la matière.
Toutefois, chaque 3 à 5 ans, il est recommandé de renouveler cette formation afin de mettre à jour votre maîtrise des machines nouvelle génération. De même, cette disposition que vous aurez prise vous permettra de vous mettre au pas sur les changements des lois régissant le domaine. La formation est dispensée par plusieurs écoles professionnelles et centres spécialisés.
Le but d’une formation en contrôleur VGP
La formation pour la vérification générale et périodique des machines est structurée en deux parties : une partie théorique et une autre qui est entièrement pratique.
La phase théorique de la formation VGP
La partie théorique prend en compte les textes qui régissent ce secteur, en l’occurrence les normes, la réglementation, les articles et les lois du code du travail liés à la vérification générale et périodique.
En plus de ces points, la phase théorique de la formation VGP prend en compte la prévention des entreprises du secteur, les détails sur les divers types de contrôle, la procédure documentaire ainsi que la périodicité requise pour faire les contrôles.
La phase pratique de la formation
Quant à la phase pratique, elle dépend de l’engin que vous avez choisi de manipuler. Cette partie de votre formation VGP vient consolider vos connaissances de base et théorique. Il s’agira ainsi d’apprendre à appliquer la règlementation, d’utiliser les appareils et les méthodes convenables pour contrôler la machine que vous aviez choisie.
Vous apprendrez aussi à ce stade à rédiger des rapports de contrôle et d’intervention en cas d’accident. Vient enfin le test évaluatif qui est à la fois théorique et pratique. A l’issue de cette évaluation, vous pouvez valider votre attestation à la formation VGP.
Les avantages de la formation VGP
Lorsque vous passez avec brio le test évaluatif à la formation VGP, vous obtenez un agrément de travail valable jusqu’à 10 ans. Il ne vous reste plus qu’à disposer d’un local adéquat pour ouvrir votre propre centre de contrôle technique.
Cela est possible car avec votre certification, vous serez capable de contrôler tous les engins de chantier, les installations électriques, les points élévateurs, les circuits de ventilation et d’autres. En plus de faire booster votre CV, la formation VGP peut vous faire gagner comme salaire en début de carrière entre 1800 et 2200 euros par mois.
Le coût d’une vérification générale périodique et les risques en cas de négligence
Le coût d’une visite Vgp
L’examen périodique des machines sur un chantier est une obligation. Pour en bénéficier, les entrepreneurs ou Chef chantier devront solliciter un spécialiste Vgp. Le coût d’une telle prestation n’est pas uniforme.
En effet, il dépend non seulement de la structure qui offre le service mais aussi des machines à inspecter. Ainsi, pour une visite périodique, il faut prévoir entre 90 et 170 euros par appareil. Lorsqu’il s’agit d’une remise en service, le coût peut varier entre 120 et 200 euros par machine.
Les risques en cas de manquement à la loi
Quand la vérification générale périodique n’est pas effectuée, la première conséquence est le blocage de votre chantier. Les engins peuvent être immobilisés. Mais ce n’est pas le pire.
Il y a un risque très élevé d’être régulièrement interrompu par des accidents de travail. La vie du personnel est ainsi constamment menacée. De même, des coûts supplémentaires peuvent s’ajouter au budget de départ car vous aurez besoin, en tant qu’employeur, d’investir dans la réparation.
Pire, si vous ne faites pas examiner vos machines, vous manquez à la loi. Ceci pourrait vous coûter régulièrement une amende de 3750 euros multipliés par le nombre de salariés concernés par l’infraction au sein de votre entreprise.