Dans le monde du commerce, la qualité des produits influence beaucoup le chiffre d’affaires. De même, un grand nombre de détails autour des produits comme la qualité d’accueil, la flexibilité sur un certain nombre de points et la volonté de toujours s’adapter aux besoins et au bien-être de la clientèle peuvent faire la différence et placer un acteur du secteur au-dessus des autres. Dans le même temps, il existe certains principes employés dans le domaine dont on ignore le mode de fonctionnement. La ristourne s’emploie beaucoup en commerce entre prestataires et clients. Découvrez ici ses tenants et aboutissants.
La ristourne : de quoi s’agit-il ?
En commerce, la ristourne se confond souvent avec la remise ou le rabais. Il s’agit en effet d’un principe utilisé le plus souvent entre marchands et acheteurs grossistes. Ce terme est employé en réalité pour désigner en commerce un avantage promotionnel ou une réduction qu’offre le commerçant à un ou plusieurs clients sur des achats d’articles en gros. Son montant se fixe à partir de montant total c’est-à-dire le coût global des produits achetés.
Ses enjeux
Le principe de la ristourne intervient dans le but principal de fidéliser la grosse clientèle. Pour inciter le client grossiste à venir acheter chez lui à chaque fois qu’il en a besoin, le commerçant lui offre une réduction qu’il ne trouvera pas forcément ailleurs ou qu’il ne trouvera pas à la même échelle. En deuxième lieu, le fait d’instaurer la remise force un peu parfois le client à acheter bien plus qu’il ne l’a prévu en venant. Elle se calcule à partir du coût global des achats ; donc, plus le client achète en gros, plus grande sera sa remise.
D’un autre côté, cet état de choses facilite grandement le paiement comptant. Le paiement comptant représente le mode de paiement qui consiste à solder le montant de l’achat sur place et en une seule fois. La remise dépend également du mode de paiement du client. Il s’agit là d’un seul critère qui participe au bon fonctionnement de l’entreprise sur plusieurs plans.
Le volet légal de la ristourne
Selon la circulaire du 8 décembre 2005, les conditions générales de vente doivent contenir le montant et les modalités qui définissent l’attribution de réduction de prix, de rabais, de remise à l’acheteur. La note d’information de la DGCCRF du 22 octobre 2014 (NI 2014-185) stipule quant à elle que les réductions, remises ou ristournes que consent un fournisseur de produits ou de prestation de services à l’endroit de l’acheteur doivent apparaître dans la convention récapitulative prévue à cet effet par l’article L. 441-7 du code de commerce.
Le principe de comptabilisation de la ristourne
Il faut comprendre que l’attribution se fait sur la base de plusieurs variantes telles que le nombre de produits achetés, le montant global d’achat etc. La ristourne doit être constatée par une facture d’avoir qui constitue une preuve de la créance du fournisseur. La remise peut s’employer dans son contexte de définition initial ou encore au même titre que le rabais pour la mauvaise qualité du produit ou les remises oubliées sur facture.